L'unité était le message de cette conférence qui s'était tenue le dimanche 24 Novembre à AK Keme Hôtel.
La conférence a été commencée par la récitation du Coran, et puis l'hôte de la conférence, Kadir Malikov, le directeur du centre «La religion, le Droit et la Politique» a souhaité la bienvenue aux participants. Le Chef des chiites de Turquie, Selahattin Ozgunduz, le Représentant de la République Islamique d'Iran, Seyyed Ali Ghazi Asgar, le Vice-président du Parlement kirghize, Torobay Zulpukarov, le Président de la Fédération des Oulémas de Russie, Ferit Salman, le Président du Parti de la Résistance Islamique de Tadjikistan, Muhittin Kabiri , le Membre du Parti Saadat, James Bowers, l'Adjoint du Mufti de Kirghizistan ,Ravshan Irmatov, le Président du Comité Islamique de Russie, Heydar Djemal et Uninihol Bobonazarov du Tadjikistan ont été les principaux orateurs de cette réunion.
Après les discours, une pause a été donnée pour le déjeuner et la prière; puis les participants ont pris part aux différentes commissions. Les principaux sujets abordés lors de cette conférence incluent: "Le rôle des chefs religieux dans le développement, la sécurité et la stabilité en Asie centrale", "Une Communauté informée et le processus de l'Eveil Islamique", "Proche-Orient, Extrême-Orient, et Asie centrale: les Problèmes de sécurité et de la stabilité régionale" et "Les Perspectives islamiques sur la modernisation de l'enseignement dans un État laïque en Asie centrale". Après, la déclaration finale de la conférence a été annoncée pour les participants.
La conférence a pris fin avec la récitation du Saint Coran.
Le chef des chiites de Turquie, Selahattin Ozgunduz a participé à cette conférence en proposant trois approches pour résoudre les problèmes fondamentaux du monde musulmans:
"Les gouvernements islamiques doivent apporter l'unité et la justice entre les citoyens ; tout individu doit être égaux devant la loi au point de vues des gouvernements ; soit les membres du Cabinet, soit les membres du Parlement ou les fonctionnaires. Tous les citoyens doivent être impliqués dans les problèmes et les bénédictions du pays ; ils doivent être libres d'apprendre ou d'enseigner leurs croyances ou de pratiquer leurs affaires religieuses. Bien évidemment, l'une des conditions d’avoir la liberté c’est qu’on ne viole pas la liberté des autres gens."
Il a critiqué l'accusation des ennemis du monde musulmans pour tous les problèmes des pays islamiques en indiquant que: "Certainement les ennemis nous montrent leurs hostilités, mais pour quoi nous les permettons qu’ils jouent avec nous? Il y a deux siècles, les Ottomans étaient un symbole de l'unité des musulmans. Les britanniques ont créé le wahhabisme afin d’éliminer cette unité. Depuis lors, ils accomplissent la même mission pour détruire l’unité. Comment c'est possible qu'une personne soit idolâtre, quand il dit "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah et Mohammed est Son messager"? De quel type de biais s'agit-il?"